Zémal, l'Épée de feu - Chronique de Tramorée, de Javier Negrete

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Zémal, l’épée de Feu – Chronique de Tramorée, de Javier Negrete

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Traducteur : Christophe Josse

Résumé du 4e de couverture : Tariman, le dieu forgeron, descendit vers le feu éternel du Pratès, les abysses de l’enfer. Là, en secret, il forgea Zémal, l’Épée de Feu. Il invoqua les pouvoirs de la terre et du ciel, le feu des comètes, la lumière des étoiles et les enferma tous dans une lame éblouissante par son éclat.
Telle est l’origine de Zémal, nous dit le mythe des Âges. Or, à la veille de l’an mil, alors que des forces obscures oeuvrent à rallumer la guerre entre les hommes et les dieux disparus, le dernier détenteur de la lame de feu vient à mourir. Seul un tahédoran, grand maître de l’épée, peut participer à sa quête et se l’approprier à son tour. Derguin Gorion et Mikhon Tiq n’ont pas vingt ans ; l’un se destinait à l’épée, l’autre est le disciple d’un mage. Voici l’aventure de ces deux amis saisis dans cette quête où l’avenir même de la Tramorée est en jeu.

Mon résumé : La réunion de quatre personnages qui n’ont pas, à priori, pas tellement en commun : Mikhon Tiq, disciple du kalagôrinor Yatom, le sage Linar, kalagôrinot lui-même, Kratos May, tahédoran à neuf marques, et Derguin Gorion, ibtahan de sixième niveau renvoyé de son école. Leur destin va se croiser pour leur quête commune de Zémal, l’arme qui donne pratiquement tous les pouvoirs à son possesseur. À la mort de celui-ci, des prêtres (les pinakles) sont chargés de la dissimuler dans un endroit lointain (et sauvage) et à une date précise, les tahédorans qui y sont prêts sont mis au courant de cette cachette. Le premier à la saisir devient le nouveau Zémalnite jusqu’à la fin de sa vie et tout recommence. Le dernier en date, Haïron, est assassiné. Le défi est lancé et nous sommes presque en lice nous-mêmes, grâce à ce très bon roman.

Extraits :  « Bien qu’un épais rideau de feutre obstruât la fenêtre, la pièce s’illumina. La lame brillait d’un éclat qui s’annonçait aveuglant de prime abord ;  on pouvait cependant braquer les yeux sur elle sans être ébloui. En vérité, on avait d mal à en détourner le regard. Autour de son tranchant, les images scintillaient et l’air s’imprégnait d’une odeur épicée, vibrant d’un bourdonnement sourd et lointain que l’on ressentait même dans la cage thoracique. »

« Le pas lent du vieux Tarondas les guida enfin au cœur du sanctuaire ; les rayonnages laissaient place à des pupitres où les érudits de la bibliothèque et les savants de passage se penchaient, les sourcils froncés et les coudes pliés, sur des pages séculaires. Au milieu, sous l’oculus vitré du dôme, on découvrait une table ovale, de sic mètres sur quatre avec la carte de Tramorée. Sa maquette, plus exactement, car chaque cordillère saillait minutieusement en un relief à base de plâtre ; les fleuves étaient des sillons peints en bleu qui serpentaient entre de vers pâturages ou des steppes grises ; les forêts étaient autant d’armées de bâtonnets coiffés de boules de coton minuscules ; les déserts, des papiers de verre jaunes et rugueux dont les grains figuraient les sables ; on y voyait aussi les cités majeures, leurs murailles façonnées en bois et de ravissantes miniatures des monuments les plus connus. »

Critique : Un bon roman de fantasy, cocktail formé de tous les ingrédients classiques de cette tambouille : la magie, les « chevaliers » ou approchant, la quête, les ennemis qui paraissent indestructibles, l’amour, l’amitié… Mais Javier Negrete ajoute ses épices qui relèvent nettement le goût ce cette épopée prenante, à l’univers intéressant, sorte de mélange d’empire gallo-romain, de cités médiévales et de contrées inconnues et effrayantes dignes des Enfers des mythologies scandinaves. Il y a un véritable suspense jusqu’à la fin du récit, car l’auteur ne nous permet pas de deviner un « happy end »… Ou non. ^^

+ : - L’univers
-    Les personnages
-    L’intrigue

-  :  Parfois des longueurs
Tout de même des moments trop peu novateurs : la fantasy reste un genre difficile car elles entraîne vite dans des clichés.

Note : 17,5 / 20

Détails pratiques :
- Éditions l’Atalante, collection « Les dentelles du cygne »
-    22 €
-    477 pages sans les cartes et les appendices

Critique de Viveleslivres, administratrice du Forum Litterat de Bibliothèque, et votre serviteuse !
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C
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